les Carnets de la tite Clo

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jeudi 13 mars 2014

"Ma tapenade à l'ail"


À Robin, Maxime, Frédéric, Gérard, Johann, Jean, Jean-François…
À Camille, Céline, Estelle, Colette, Christine, Hélène, Suzanne, Françoise !

une boîte d'olives noires dénoyautées
2 grains d'ail frais
1 ou 2 cuillères à café de thym
2 cuillères de câpres
3 ou 4 filets d'anchois
une coulée d'huile d'olive

Passer finement au mixer et mettre en pot.

Je choisis les olives préparées à l'eau, douces et peu salées. Ou bien je fais pour moitié des douces et pour moitié des olives noires à la grecque.

Bonnes tartines !



Tapenade

- Ma tapenade à l'ail en barquette d'endive



Voir aussi les autres recettes du blog dans l'Index des recettes.

lundi 10 mars 2014

Entre clavier et cuisine


Gimp et tapenade

Bonjour chers et valeureux lecteurs des Carnets de la tite Clo !

Je ne vous oublie pas, me revoici. Délaissant un peu mes activités à l'occasion des vacances de printemps pour accueillir le petit monde de Fontenay ou de Ramonville, j'ai donc remis un peu de rythme dans ma cuisine et j'ai aussi ressorti le Canon, afin d'immortaliser quelques uns de mes chefs-d'œuvre les plus gourmands avant l'engloutissement final qui ponctue immanquablement, et heureusement, leur trajectoire éphémère.

La photographie secourt heureusement l'art culinaire, de même que le blogging. Et par un savoureux retour des choses, les photos de cuisine se trouvent être un excellent moyen d'animer agréablement un blog, à mon avis de gourmande !

Voilà pourquoi j'ai profité de cette pause gourmande et printanière des vacances pour alimenter un peu les Carnets de cuisine et vous servir ces quelques images.

Les recettes suivront, c'est promis !

Tapenade

Ma tapenade, nîmoise évidemment.
- La recette de ma tapenade à l'ail est en ligne.

Gâteau léger aux pralines 1

Un gâteau léger aux pralines, tiens, lyonnais vous croyez ?

Gâteau léger aux pralines 4

Il a si bien levé que je n'ai pas résisté à l'envie de multiplier les prises de vue.

Gâteau léger aux pralines 2

Gâteau léger aux pralines 3

- La recette de mon gâteau léger aux pralines est en ligne.

Glace à la figue

Et ma glace à la figue.
- La recette de ma glace à la figue est en ligne.

Si vous venez à la maison, il vaut mieux aimer les figues. Ce sont celles de nos figuiers, elles sont absolument fabuleuses et elles m'ont inspiré déjà de nombreuses recettes. Celle-ci est un pur délice.
Mais je reviendrai un peu plus tard pour tout dire.



Retrouvez les autres recettes du blog dans l'Index des recettes.






Vacance, reprise



En ce premier jour d'été, le mot ''vacance'' se profile lugubrement dans mes pensées du soir, pour cause de forum désactivé…
Ce qui semblait n'être qu'un simple petit souci de maintenance ce matin, prend ce soir des airs de mauvaise blague. Le forum est sourd et muet, le sésame n'agit plus qui m'ouvrait le petit monde de M… Je suis triste.

Mes ''alter ego'' de ces derniers mois, mes complices de douces folies culinaires, mes humoristes de l'hyperprotéiné, comme vous me manquez ce soir, hors de portée, disparues, anéanties ! Sans recours et sans compensation, il ne me reste qu'à attendre et espérer le moment de renouer ce dialogue ténu et décalé mais si juste, ce contact si désincarné mais tellement chaleureux, où le cœur au bout des doigts on voit l'amitié s'écrire en toutes lettres sur l'écran du PC, et où la sincérité des échanges est telle que les pseudos sur le net condensent plus d'âme peut-être que le prénom à la ville…

Dis, quand reviendras-tu ?


(Reprise du 21mars2009)


Elle flâne… wav _ No@r


mercredi 15 janvier 2014

Après le bateau



Prenez une image, prenez-en deux. Coupez en deux, en trois, comme vous voudrez.
Faites revenir à feu doux, laissez réduire, faites comme vous voulez.

Et puis quoi ? Et puis rien, c'était juste un jeu, un jeu d'images et de mots.
Essayez, vous verrez !




Après le bateau.

Elle était lasse. La traversée avait été calme pourtant, sur une mer opaque et sans vie. Les sternes eux-mêmes semblaient accablés, indécis, volant bas et sans but. Elle pensait que la journée allait être interminable. Il lui fallait trouver un endroit où passer la première nuit. Demain peut‑être elle aurait quelques nouvelles. D'ici là, il fallait qu'elle se débrouille. Ne pas trop penser surtout, juste le minimum. Il serait bien temps demain. Là-bas, loin derrière le bateau, derrière le sombre du ciel, bien loin quelque part, la folie et le chaos. Plus rien ne restait de la vie d'avant. Il faudrait des jours et des jours avant que dans son cœur fatigué les premiers éclats de souvenir trouvent une petite place. Allons, il était bien trop tôt pour penser quoi que ce soit. Il fallait s'éloigner, tourner la tête, et se mettre en marche le long du quai. Ne pas se prendre les pieds dans les cordages, ne pas buter sur les pavés inégaux. Comme autrefois, dans le pays d'enfance, quand les marques sur le sol cimenté suffisaient à la distraire dans les moments de solitude. Au bout du quai que trouverait-elle ?

Au bout du quai la valise devenait lourde, mais c'était la fin de la zone portuaire. On entendait les premiers bruits du matin, ou peut-être retrouvait-elle l'ouïe. Un petit soleil était là soudain. La journée avait avancé d'une heure. Elle se dit que des choses se faisaient encore sans elle, et c'était un petit réconfort. Elle changea la valise de côté. Sous ses pieds, des carreaux de ciment avaient remplacé les pavés bosselés, elle porta son regard sur la gauche. Une allée de platanes déplumés, un jeu de boules. Elle songea à s'asseoir sur un banc et laisser les choses se faire, comme un paquet qu'on abandonne… Passer son tour, dire pouce… Après tout, qu'est-ce que ça changerait ? Le premier banc serait pour elle, pourvu seulement qu'il soit propre. Maintenant elle avait vraiment besoin de s'asseoir. Le bout de l'allée déjà. Elle changea de trottoir. La balayeuse était passée, le soleil mettait des flaques de lumière. En haut du platane on se chamaillait en bataillant à coups d'aile. Elle décida d'entrer dans la boutique là que le coin de la rue avait fait apparaître. Un rideau de coton blanc, léger et un peu poussiéreux,
à mi-hauteur d'une vitrine à l'ancienne mode encadrée de boiseries lie‑de‑vin, faisait penser à un bistrot. Sur le pas de la porte se tenait un homme grand et basané, visage paisible. Il semblait avoir tout son temps. C'était un bouquiniste. Il ressemblait beaucoup à Omar, qu'elle avait connu là-bas autrefois…

Elle se dit que la vie était vraiment pleine de surprises, et entra dans l'échoppe encombrée.






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