les Carnets de la tite Clo

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

dimanche 30 octobre 2011

Le Nîmois aux amandes

À Suzanne

Revu à la nîmoise selon la devise de la ville : rien de trop, voici
le fameux gâteau aux amandes de Suzanne, un peu de légèreté en plus, et beaucoup de moelleux. En toute modestie bien sûr…

le nîmois

Alors voici ma petite recette :

5 œufs
5 cuillères à café d'Hermesetas liquide
100 g d'amandes en poudre
2 cuillères à soupe de Maïzéna
1 cuillère à café de levure
1 citron non traité (on utilise le zeste seulement)
du sucre en poudre pour saupoudrer sur le dessus du gâteau

      

Préchauffer le four à 210 °C .
Séparer les jaunes des blancs. Les blancs seront montés en neige ferme. Les jaunes longuement battus avec l'édulcorant. Il faut donc deux plats creux. Aux jaunes on ajoute le zeste râpé.
Mélanger soigneusement dans une jatte la poudre d'amande avec la Maïzéna et la levure. Verser sur les jaunes et amalgamer. On obtient une pâte assez compacte qu'on détend avec une partie des blancs en neige, ensuite on ajoute et on mélange avec légèreté le reste des blancs.
Ceci fait on verse le tout dans un moule à tarte d'environ 25 cm de diamètre chemisé de papier cuisson, et on saupoudre de sucre en poudre qui formera une jolie croûte gourmande.

Pour la cuisson : c'est 20 mn à 210 °C gradin 3 (milieu du four).
À la fin de la cuisson, arrêter le four et entrebâiller la porte du four, en laissant le gâteau en place pendant que le four refroidit.


Retrouvez toutes les recettes de Carnet de cuisine en liens directs sur l'Index des recettes.



samedi 15 janvier 2011

Balades de Janvier


Jardin de la Fontaine, le canal

- Jardin de la Fontaine, le canal.


Mettre ses pas dans les pas d’Auguste, remonter la rue Nationale empruntant le tracé de l’antique voie Domitienne, et saluer Antonin ; avec un très grand bonheur profiter des balades à pied dans ma ville, trois cette semaine avec une météo printanière, voilà les plaisirs de ce début d’année 2011.
J’ai tourné et retourné, je suis passée rue de l’Agau, rue Bât d’Argent et rue des Orangers, et plein d’autres encore, émue de constater que petit à petit des souvenirs vieux pour certains de plusieurs dizaines d’années (chttt…) commençaient à recoller avec la réalité du Nîmes de 2011. J’ai vu le vieux Nîmes rénové, le neuf surgi de nulle part et d’autres endroits inchangés se rabibocher et esquisser une figure déjà plus familière. J’ai senti que j’étais sur le point d'y être vraiment chez moi à nouveau ; ça change si vite une ville ! Quittée à l’âge des tresses, retrouvée déjà mamie, ça fait un grand espace-temps à colmater entre les deux. Quelques intemporels ont ponctué le travail de mise à jour : Antonin sur son socle, la porte d’Auguste, les vestiges des remparts, le Canal de la Fontaine, et la vénérable Tour Magne, fidèles au poste !
La Maison Carrée par contre et sa blancheur immaculée me laissent encore un peu dépitée, ainsi que certaines façades grattées ou coloriées, mais je vais m’y faire, pas de souci ! Encore quelques balades en ville et tout sera raccord !

Canal de la Fontaine, côté ville

- Canal de la Fontaine, côté ville.

Les joueurs de boules au Jardin de la Fontaine

- Les joueurs de boules au Jardin de la Fontaine.

Antonin

- Le square Antonin.



Retrouvez tous mes billets nîmois !

Et le Livre d'Or des Carnets de la tite Clo.



jeudi 03 décembre 2009

2010 première visite



La Cigale et la Fourmi

Et oui, c'était facile ! Que faisiez-vous au temps chaud ? Ayant visité tout l'été et même un peu plus, nous signons à présent. D'abord le compromis, il s'en manque de peu que ce soit chose faite, et ensuite l'acte authentique, sans doute en février, qui nous donnera l'accès à la maison de l'Aurore, sur le haut du chemin de la Cigale, dans les collines nîmoises.
Du coup nous sommes passés en mode fourmi, celle qui ne veut pas être prise au dépourvu !

2010, première visite.

mercredi 02 décembre 2009

Trois-six-neuf, ou une maison dans les collines



Il reste toujours à peu près imaginaire, notre logis de prédilection. Mes déménagements n'ont pas poursuivi la réalisation d'un songe, mais bien plutôt renoncé chaque fois à lui, pour l'écrivain Colette dans Trois-Six-Neuf, un petit texte paru en 1943, sur les domiciles parisiens de l'auteur.

Et si pour Paul Valéry l'homme naît multiple ; il a réalisé sa vie s’il meurt un…, aujourd'hui je ne suis pas d'humeur à reprendre à mon compte cette déclaration un brin pessimiste, mais à camper durablement j'espère sur les terres prospères de l'imaginaire, à l'heure même où se dévoile pourtant et enfin, avec assurance, notre futur logis…

La maison tranquille, le mas de l'Aurore, ou l'Aurore tout court, ou simplement la maison, quel sera le nom retenu à l'usage ?
Après la toute première visite un peu calamiteuse, il n'a fallu que quelques heures pour que naisse le sentiment que c'était la bonne, et avec lui l'énergie de trouver les moyens d'aboutir. Tout avait commencé en photos, déjà, et par le repérage de la maison dans les collines, chose qui ne fut pas simple !
C'est donc la bonne. C'est bien notre logis de prédilection effectif. Mais je souhaite que cette maison conserve au fil des jours toujours un peu de cette part ineffable qui nous l'a fait retenir, pour laquelle notre raison nous a avancé tous les bons motifs de la trouver raisonnable et souhaitable. Qu'elle reste toujours un peu dans l'idée que nous en avons, le logis imaginaire qu'appellent les songes…

Impasse de l'Aurore





Ma maison Street View



























(photo GM et vue Google Map Street View)


page 2 de 2 -